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Photo du rédacteurCaroline Haïat

Les caricatures de Jonathan Majburd "défendent Israël" sur les réseaux


Jonathan Majburd
Jonathan Majburd

Caricaturer pour faire de la hasbara. Jonathan Majburd a fait son alyah d’Argentine il y a 24 ans. Originaire de Kfar Saba, il est vice-président informatique chez Brill Ind. avec plus d'une décennie d'expérience. Il dirige également des projets pour la création d'un centre logistique de presse. Lorsque la guerre éclate en Israël le 7 octobre, Jonathan décide d’utiliser ses compétences dans le domaine de l’intelligence artificielle au profit de la hasbara (explication) afin de rétablir la vérité sur Israël et le conflit israélo-palestinien, et de faire taire les antisémites. Jonathan a choisi la caricature comme moyen d’action, c’est selon lui la forme d’expression la plus poignante qui permet de faire passer des messages forts sans textes. Ses créations de qualité sont à la fois originales, humoristiques, percutantes et très actuelles. Découverte.


"Dès les premières heures de la guerre, j’ai commencé à travailler sur des scripts pour créer mes propres caricatures. J’ai vite compris que la guerre pour la survie d’Israël se jouait sur le terrain mais aussi en ligne, sur les réseaux et aussi dans les médias. J’ai donc mis en avant ma créativité pour aider le pays et redorer l’image d’Israël sur les réseaux, face au déferlement de haine et d’antisémitisme", a déclaré Jonathan à Itonnews.


Jonathan Majburd
Jonathan Majburd

Une caricature vaut plus que 1.000 photos


Guterres, Khamenei, Netanyahou, plus de 500 caricatures ont déjà été publiées en un an sur sa page Instagram qui compte aujourd'hui plus de 15.000 followers. Un succès grandissant dont Jonathan est très fier, étant parti de zéro. Ses créations font réfléchir et son style inimitable ne passe pas inaperçu. Il choisit ses sujets en fonction de l’actualité, puis il est capable de réaliser ses caricatures entre 5 minutes et plusieurs heures.


"Je suis quelqu’un de très créatif. Je me suis lancé dans l’aventure en m’inspirant du livre d’un caricaturiste très connu en Israël qui raconte l’avant et l'après-guerre des Six jours. La caricature véhicule une histoire, mais aussi des messages politiques et sociaux. Grâce à ce mode d’expression, on peut expliquer plusieurs fois, de différentes manières, un message complexe. La caricature a ce pouvoir de transmettre des idées, c’est quelque chose de visuel qui attire l'œil directement, les gens comprennent tout de suite ce qu’on a voulu dire et c’est ce qui m’a permis d’obtenir rapidement des réactions", explique Jonathan.

Jonathan Majburd
Jonathan Majburd

Jonathan utilise Chatgpt pour concevoir ses créations. Il écrit d’abord un scénario pour chaque caricature, qu’il rentre dans le logiciel, puis il reçoit plusieurs versions qu’il peaufine. Avant d’écrire, il se documente en profondeur sur le sujet afin d’être le plus précis possible et d’obtenir un résultat optimal. Il publie ensuite ses caricatures sur Instagram, Facebook, Linkedin et Twitter. Derrière chaque caricature, il place une intention, mais aussi beaucoup de cynisme et d'humour. Il fait en sorte que les ennemis ne puissent pas les réutiliser ensuite contre lui. 


Jonathan utilise son don au profit de plusieurs projets dont certains avec des Libanais et des Iraniens et plus récemment, des projets dans sa langue natale en Espagnol.


Jonathan Majburd
Jonathan Majburd

Jonathan a pris part à une exposition qui débute ce 7 novembre, en compagnie de 20 autres artistes originaires des Etats-Unis, de République Tchèque et d’Israël, en l’honneur des victimes de la guerre. Chaque artiste a réalisé une œuvre à la mémoire de ceux qui sont tombés pour le pays. Jonathan a eu l’honneur de rencontrer la famille endeuillée du soldat Rafael Elias Moshiof, tué dans l’effondrement d’un bâtiment à Gaza en janvier dernier, avec 20 autres soldats.


"J’ai eu le privilège de m’entretenir avec sa famille pendant plus de deux heures trente. C’était très intéressant et émouvant à la fois. J’ai ensuite réalisé une œuvre dédiée à Rafael, entièrement liée à sa vie et à son histoire", raconte Jonathan.

Contrer l’antisémitisme des masses ignorantes


Le public de Jonathan se trouve en majorité aux Etats-Unis, en Europe, et en Israël et ne compte pas uniquement des personnes de confession juive. Il affirme recevoir tous les jours des insultes et des menaces mais cela ne le décourage pas, au contraire. C’est un moteur qui le fait avancer et lui permet de mesurer l’impact de ses posts sur les réseaux. "Plus je reçois d’insultes, plus je réalise que mon message est passé, donc cela me convient", déclare Jonathan.


Jonathan Majburd
Jonathan Majburd
"10% du public déteste les Juifs et les Israéliens, malgré toute la hasbara que l’on peut faire, ils ne changeront pas d’avis. 10 autres pourcent représentent les Catholiques et les Evangélistes, qui nous soutiennent quoi qu’il arrive. Mon rôle est de m’occuper des 80% restants, qui n’ont pas vraiment d’opinion ni d’info réelle sur ce qu’il se passe en Israël. La plupart du temps, ils ne savent même pas où se trouve le pays et ne comprennent rien à cette guerre. Ce sont eux qu’il faut convaincre le plus rapidement possible car ce sont eux qui scandent ‘free palestine’ sans savoir ce qu’est une Intifada ou ce qu'Israël traverse. Ils sont dans les manifestations car ils suivent le mouvement, et c’est là que nous devons avoir de l’influence, car le pouvoir des foules ignorantes est dangereux", souligne Jonathan.

  

Jonathan encourage le plus de monde possible à partager les posts de hasbara et à relayer sur les réseaux tout ce qui permet de diffuser la vérité pour faire barrage aux antisionistes.


Pour visiter sa page Instagram : https://www.instagram.com/j.majburd/


Caroline Haïat




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