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Kfar Saba : Juifs et Arabes réunis dans une expo collective, "la fin comme renouveau"

  • Photo du rédacteur: Caroline Haïat
    Caroline Haïat
  • 7 sept.
  • 2 min de lecture
Galerie de Kfar Saba
Galerie de Kfar Saba

Un projet collectif impliquant des étudiants juifs et arabes de l'École d'art Beit Berl (Hamidrasha) se tiendra pour la première fois à la Galerie municipale de Kfar Saba.

Depuis le 21 août dernier, les étudiants se réunissent pour deux semaines de création commune, un dialogue artistique et un espace de création partagé. À l'issue de ce projet, leurs œuvres seront présentées à la galerie du 9 septembre au 28 octobre 2025.


Cette année, l'exposition, intitulée "Bad End, Good End", qui sera inaugurée le 9 septembre à 19h30, proposera un regard sur la fin non seulement comme une tragédie, mais aussi comme un tournant et une possibilité de renouveau. Ce thème invite à réfléchir sur l’idée du dénouement comme tournant possible : la fin comme tragédie, mais aussi comme opportunité, comme ouverture vers une renaissance. L’exposition propose un terrain d’exploration des récits personnels et collectifs, et interroge les notions de désillusion et d’espérance, de clôture et de renouveau, dans une réalité marquée par une urgence et une tension cycliques.


Divers événements seront organisés autour de l'exposition, dont des ateliers, des rencontres avec des artistes et des visites guidées. Il s'agit de la huitième édition du projet, conçu par l'artiste Ruti Sela. Le commissariat de l'exposition de cette année est assuré par Bar Tzafrir, diplômé du Midrash, et Hadassah Cohen, commissaire de la galerie.


Le projet, initié par l’artiste et commissaire Ruthie Sela, est devenu une véritable tradition artistique de l’école d’art de Beit Berl. Pendant sept années, ce laboratoire créatif a pris place à la galerie de l’école, située rue Yarkon 19 à Tel-Aviv. Pour la première fois, il se déplace et s’installe à la galerie municipale de Kfar Saba.


Au-delà de la dimension thématique, l'événement questionne la capacité du dialogue et des liens humains à devenir matière première de l’art. Il met en lumière la rencontre singulière entre jeunes créateurs juifs et arabes, un axe fondateur de cette initiative qui, dans le contexte actuel, apparaît plus que jamais essentiel.


Caroline Haïat


 
 
 

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